
« Les libraires Sorcières de 1992, embarquant dans l’aventure de la presse écrite, pouvaient-ils·elles imaginer que Citrouille fêterait un jour son numéro 100 ? Mais évidemment qu’ils·elles le pouvaient ! Car un projet de cette envergure s’accompagne toujours d’optimisme et d’espoir, ingrédients indispensables à l’action. Les libraires Sorcières de 1992 ont rêvé le numéro 100 et le voici, à la fois mythique et bien réel. (…) »
Bienvenue dans le numéro 100 de la revue Citrouille !
Accueilli·e par le dessin tonique et vivifiant d’Élisa Géhin – un concentré de vitamines pour aller de l’avant – vous allez plonger dans l’aventure Citrouille. Elle commence en 1992 et c’est un pionnier qui nous relate ces débuts audacieux : Alain Fievez, le libraire fondateur de Libr’enfant. Nelly Bourgeois, de L’Herbe Rouge, lui emboîte le pas et nous explique ce qui fait « l’esprit Citrouille ». En face, comme pour abonder dans son sens, voici la ribambelle des talents qui ont illustré la couverture. Et d’ailleurs qu’est-ce qu’elles racontent, ces couvertures ? L’équipe du Tiers-Temps en a choisi 14, 14 couverture emblématiques et significatives. Citrouille, c’est aussi cette capacité à repérer, à faire émerger des écritures, des esthétiques innovantes, comme nous le montre Nathalie Mysliwiec du Préau. Des voix témoignent de la place de cette revue tout à fait atypique et absolument indispensable : voix de bibliothécaires, voix de libraires… Citrouille, à l’image du métier de libraire, regarde l’enfant grandir, et l’accompagne, le texte nous vient de la librairie Chantepages. Mais au fait, comment se fabrique la revue ? Les coulisses en bande dessinée vous livrent quelques secrets. Et dit-on « le » ou « la » Citrouille ? Réponses dans un petit point « grammatico-philosophique » qui pourrait bien bousculer des habitudes de langage ! Bien sûr, il fallait des livres pour célébrer ce numéro 100. Eh bien, nous en avons choisi 100. Logique. Des livres donc et leurs éditeur·rices qui soutiennent Citrouille depuis les premiers jours, parce cette revue compte dans le paysage éditorial. Alain Serres, directeur de Rue du monde, en fin gourmet, nous offre même une recette inédite : le couscous tayomo ! Enfin, le mot pour demain revient à Jeanne Beauchamp, de la librairie Combo, qui nous invite à rêver ensemble…
Ce numéro 100 est un printemps, une prairie de fleurs sauvages, un nid d’oiseaux, il est un chemin parcouru et une promesse, il est un point d’étape et une grande fête ! Courez, courez vite le chercher chez votre libraire Sorcières !